- Coronavirus : pourquoi l'école “ne reprendra pas le 4
mai”, selon la rectrice de l'académie de Reims :
France3 - Régions -
Par Marc Schmitt – extrait -
Lors d'une
conférence donnée le lundi 6 avril, à quelques jours du début des
vacances de printemps, la rectrice de l'académie de Reims, Agnès
Walch Mension-Rigau, a fait le point sur le fonctionnement de l'école
à la maison et écarté l'éventualité d'un retour dans les écoles
au 4 mai. " D'abord parce que nous commençons seulement à
avoir un pallier de stabilisation, or il faudra rajouter au moins
quatorze voire vingt-et-un jours quand les médecins et les
scientifiques auront défini que nous serons dans une période de
décrue des admis à l'hôpital et donc des malades."
(...)"Probablement, on ne pourra pas reprendre avant la mi-mai,
affirme la rectrice. Et puis surtout, il est acquis que le
déconfinement
se fera par étapes. Donc va-t-on sortir par zone ou va-t-on
d'abord faire sortir les régions peu atteintes, y aura-t-il des
sorties par âge, par activité économique ? Je n'en ai aucune idée.
Toujours est-il que la reprise à l'Education nationale ne se fera
pas en un jour. Il va d'abord falloir désinfecter l'ensemble des
établissements scolaires ensuite, il faudra faire revenir les
professeurs comme dans une pré-rentrée pour que les chefs
d'établissements remettent bien leurs troupes en ordre de bataille,
voire combien de temps il reste jusqu'au 4 juillet et puis, après,
peut-être qu'il y aura une rentrée échelonnée des élèves. Je
pense donc qu'après le retour des vacances nous aurons encore au
moins une quinzaine de jours d'école à la maison." (...)
(...) La rectrice
n'a toutefois pas caché de grosses difficultés à combler la
fracture numérique liée à l'absence de matériel informatique chez
certains élèves. "J'ai sollicité des collectivités
territoriales et régionales quand elles avaient encore du matériel
informatique qu'elles pouvaient prêter donc ça existe mais c'est
encore trop peu. Pour les élèves qui n'ont pas de connexion
internet, un partenariat a été conclu au niveau national avec la
Poste et les enseignants sont invités à déposer le matériel
pédagogique sous forme de fichier dans une application que la Poste
leur dédie. La Poste imprime les documents et les fait partir sous
enveloppe avec une enveloppe T pour le retour. C'est parfois
compliqué mais au moins cela a le mérite d'exister. Eviter
l'élargissement de la fracture sociale, c'est notre grande
préoccupation, mais il faudra faire encore beaucoup d'efforts."
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/marne/reims/coronavirus-pourquoi-ecole-ne-reprendra-pas-4-mai-rectrice-academie-reims-1812766.html
- Visière
solidaire
Réseau citoyen
d'entraide pour la fabrication de visières de protection à l'usage
des soignants et des acteurs de la fonction
publique:
https://visieresolidaire.org/fr/
- "L'hôpital
juste à côté demandait 250 masques alors j'ai pris la commande"
: Roméo, 14 ans, fabrique des masques chez lui
Sophie Delpont -
franceinfoRadio France - Mis à jour le 08-04-2020
Cet adolescent du
13e arrondissement de Paris fabrique des masques de protection contre
le coronavirus chez lui grâce à des imprimantes 3D, pour les
donner aux soignants. Trois imprimantes 3D tournent à plein régime
dans sa petite chambre. "Je suis passionné
d'imprimantes 3D depuis la sixième, explique Roméo, aujourd'hui
en troisième.(…)
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/l-hopital-juste-a-cote-demandait-250-masques-alors-j-ai-pris-la-commande-romeo-14-ans-fabrique-des-masques-chez-lui_3906057.html
- à Cambrai
"... Mon
imprimante 3D tourne déjà à plein régime pour fabriquer des
supports de visières (modèle à pince puis modèle européen).
Avec d'autres propriétaires d'imprimante, nous fournissons en
protection les commerçants, infirmiers, pharmaciens de nos communes
ainsi que le service de réanimation du centre hospitalier de DOUAI.
Et pour faire le lien avec la SNT, voilà un très bon exemple
de l'usage des réseaux sociaux : créations de groupes regroupant
les "makers", partage des fichiers stl, mise en relation
imprimeur/demandeur."
(Buissyne Laurent - Lycée Paul DUEZ
- Cambrai)
- à Quimper,
Un regroupement de
profs et élèves de deux lycées public et privé, associé à un
Fablab de la ville, imprime, collecte, centralise, redistribue des
visières. Il doit y avoir une vingtaine d'imprimantes à tourner.
Nous sommes à environ 1000 visières redistribuées sur la région.
(Thierry Le Parc - Lu surnumerique-sciences-informatiques@groupes.renater.fr)