Réouverture des établissements scolaires.
Conférence de presse d’Édouard Philippe le 19 avril 2020
Question "sensible qui interroge beaucoup de professeurs, de parents d’élèves et de concitoyens", en discussion avec les organisations syndicales, les fédérations de parents d’élèves et les associations d’élus … Il faut trouver la bonne méthode.
"À l’évidence, cette bonne méthode sera progressive." (...) "les écoles n’ouvriront pas partout le 11 mai et ne fonctionneront pas partout comme avant le confinement". Mais cette réouverture est pour le Premier ministre "un impératif lié à la continuité de la vie de la Nation".
Édouard Philippe salue les personnels : "beaucoup de professeurs font aujourd’hui un travail remarquable pour accompagner les élèves pendant le confinement en travaillant de chez eux, en utilisant les nouvelles technologiques, en donnant du travail, en faisant parfois des cours diffusés par internet, en donnant des consignes, en corrigeant… Ils font en sorte que le lien avec l’élève soit maintenu, que le travail d’acquisition et de réflexion des élèves puisse se poursuivre."
Mais "un certain nombre d’élèves n’ont pas accès à ses instruments et, pour des raisons liées à l’inégalité territoriale ou sociale, leur lien avec l’école est rompu : cela n’est pas un petit nombre d’élèves, c’est entre 5 à 10 %, selon les professeurs, mais parfois plus dans certains territoires ou quartiers. Cette situation présente un grave danger pour la Nation. Il faut que l’ensemble des enfants, et singulièrement ceux qui voient le lien avec l’école se distendre le plus, puissent reprendre le chemin de l’école, dans des conditions sanitaires respectées évidemment."
Le premier ministre envisage plusieurs hypothèses de réouverture, elles seront précisées d’ici fin avril. Les syndicats enseignants et de nombreux élus s’inquiètent déjà des garanties sanitaires