Pourquoi et comment un enseignement d’informatique pour tous

Contribution de l'EPI au Conseil National du Numérique (CNNum) en janvier 2015.

   L'informatique, science de la représentation et du traitement de l'information numérisée, est au cœur du numérique, comme les sciences physiques le sont au cœur de l'industrie de l'énergie et la biologie l'est au cœur de l'étude  du vivant. A ce titre, elle est la clé de la compréhension du monde numérique en construction.

   Dans cette contribution, après avoir rappelé qu'à la rentrée 2012 a été créé en Terminale S un enseignement de spécialité optionnel « Informatique et sciences du numérique » et, qu'à la rentrée 2013, un enseignement d'informatique a été mis en place pour tous les élèves des classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques, nous reviendrons sur le débat « discipline ou pas ? »

À partir du paradoxe existant qui veut que, omniprésente, et cela de plus en plus, dans la société, l'informatique est encore peu présente dans l'enseignement scolaire, de l'école au lycée, en passant par le collège, et d'une précision sémantique numérique/informatique, nous examinerons les enjeux de l'informatique et du numérique au prisme des missions de l'École (former l'homme, le travailleur et le citoyen).

   Nous rappellerons comment l'École donne une culture générale. Nous donnerons des éléments sur les contenus à enseigner. Nous rappellerons le caractère non immuable de la culture générale scolaire qui évolue et qui, à notre époque, ne peut que comporter une composante informatique, science et technique. Nous mentionnerons la contribution spécifique des sciences à la citoyenneté et ferons référence au rapport de l'Académie des Sciences « L'enseignement de l'informatique en France – ll est urgent de ne plus attendre ».

Nous ferons état des évolutions et des convergences et terminerons par la problématique de la formation de tous les enseignants, une formation diversifiée car il y a différents statuts éducatifs de l'informatique et du numérique (objet et outil d'enseignement).

   Il faut « fixer un cap » (un enseignement d'informatique pour tous les élèves et la question essentielle de la formation des enseignants, l'informatique devant avoir pour son enseignement, comme les autres disciplines, son Capes et son agrégation), À partir de là, le pragmatisme impose une montée en charge réaliste mais soutenue.

Texte complet à lire sur le site EPI à :

http://www.epi.asso.fr/revue/articles/a1405e.htm

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *